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L'Idylle du campus: Série Campus, #2.5
L'Idylle du campus: Série Campus, #2.5
L'Idylle du campus: Série Campus, #2.5
Ebook108 pages1 hour

L'Idylle du campus: Série Campus, #2.5

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About this ebook

Jennifer Sucevic, auteure de best-sellers au classement de USA Today, nous présente une
nouvelle sensuelle dans la série Campus.
Vous savez quel est le problème quand vous craquez pour votre meilleur ami ?
C'est que vous ne pouvez absolument rien y faire. Surtout si vous ne voulez pas gâcher toute
votre relation. Easton, c'est le garçon vers qui je me tourne quand j'ai besoin… d'à peu près tout.
Et ce que j'ai appris avec les années, c'est que l'amitié est encore plus précieuse que les
aventures d'un soir ou même les histoires d'amour.
Et puis, ce n'est pas comme s'il me voyait autrement que comme sa bonne copine sportive.
Celle avec qui il faisait le mur à l'adolescence. Mais nous ne sommes plus des gamins. À la fin
de l'année, nous obtiendrons nos diplômes et continuerons nos vies chacun de son côté. Pourquoi
cette pensée m'emplit de tristesse, je l'ignore.
Enfin, pas tout à fait. Et c'est tout le problème.
Ainsi, quand ma coloc me propose de sortir avec son cousin, un joueur de hockey
franchement canon, ça me semble l'occasion parfaite pour tourner la page. D'après elle (je cite) :
le meilleur moyen d'oublier un mec c'est de s'en faire un autre…
Pas très subtil, mais radical.

LanguageEnglish
Release dateMay 25, 2024
ISBN9798224042869
L'Idylle du campus: Série Campus, #2.5
Author

jennifer sucevic

Jennifer lives in Michigan with her four kids and husband.

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    L'Idylle du campus - jennifer sucevic

    SASHA

    — A s-tu réfléchi à l’idée de sortir avec mon cousin ? me demande ma meilleure amie alors que nous traversons le campus pour nous rendre à notre cours de neuf heures.

    Bien sûr, elle me pose cette question alors que j’ai encore de petits yeux dus au manque de caféine. Je me suis réveillée tard et je n’ai pas eu le temps de me préparer une tasse de café avant de me précipiter vers la porte.

    Devant mon silence, elle hausse un sourcil.

    En toute honnêteté, j’espérais que Brooke oublierait son rôle d’entremetteuse et cesserait d’essayer de me caser avec son cousin Ryder. Mais j’aurais dû m’en douter, ma colocataire n’est pas du genre à laisser tomber que ce soit. Elle peut se montrer aussi tenace qu’un terrier quand l’occasion l’exige. Cela fait partie de son charme. Elle me talonne jusqu’à ce qu’elle m’épuise et que je finisse par céder.

    Ou que je lui botte les fesses. Selon ce qui arrive en premier.

    — Alors ?

    Elle me donne un coup d’épaule.

    Je soupire avant de répondre :

    — Tu penses vraiment que c’est une bonne idée ?

    Parce que moi je pense que c’est une très mauvaise idée.

    — Absolument. Pourquoi ça ne le serait pas ? Il est beau. Toi aussi. Voilà ! L’accord parfait.

    La seule chose de vraie dans cette affirmation, c'est que Ryder McAdams est très sexy. Et ses groupies prouvent sa popularité. Pour ma part, je n’ai pas envie de sortir avec un sportif. J’ai passé la plus grande partie de ma vie en leur compagnie. Des joueurs de football, pour être plus précise. Mon meilleur ami, celui que je connais depuis que nous portons des couches, est demi de mêlée pour les Western Wildcats. J’ai vu de mes propres yeux combien les filles perdaient la tête devant lui et ses coéquipiers. Je n’ai aucun intérêt à rivaliser avec une légion de chasseuses de maillots pour garder un petit ami.

    Et l’autre inconvénient de sortir avec un athlète, c’est que beaucoup de ces gars sont connus pour leur infidélité.

    Demandez à Brooke.

    Elle est sortie avec Andrew, un joueur de football, pendant environ neuf mois. Elle était loin de se douter qu’il avait quelques groupies à côté et qu’il était occupé à coucher avec tout le monde. C’est un diagnostic malheureux qui lui a mis la puce à l’oreille. Ou peut-être devrais-je dire que ce sont les mictions douloureuses et les pertes vaginales bizarres qui lui ont mis la puce à l’oreille.

    Beurk.

    J’ai cru qu’elle allait lui tordre le cou à mains nues. Honnêtement, il le méritait et plus encore. Brooke était la meilleure des petites amies. Et même s’il continue de ramper à quatre pattes, la suppliant de lui donner une autre chance, ma copine est restée ferme dans sa décision. J’étais fière d’elle. Elle lui a dit en termes très clairs d’aller se faire voir. Jusqu’à présent, il refuse d’accepter qu’elle lui dise non. J’ignore pourquoi il ne veut pas laisser tomber. Manifestement, il ne tenait pas assez à leur relation pour rester fidèle.

    Alors… non, je préfère éviter les athlètes de Western University.

    De même que les membres des fraternités du campus.

    Ils ne valent pas mieux.

    Si vous éliminez ces deux groupes de candidats potentiels, vous obtiendrez un bassin de rencontres très réduit.

    — Je ne suis pas vraiment à la recherche d’une relation, dis-je à Brooke alors que nous passons devant le réfectoire, j’ai déjà assez de choses à faire.

    Le football et les cours occupent une grande partie de mon temps. Je suis en dernière année d’université et mon emploi du temps est rempli de cours d’architecture. Je travaille également à l’élaboration de mon C.V. afin de trouver un emploi avant la remise des diplômes au printemps. La vie change. J’ai à la fois hâte et peur de vivre ça.

    — Peut-être, mais il te faut quelqu’un pour te faire oublier Easton. Tu dois passer à autre chose, ma belle.

    Le commentaire est si inattendu que je trébuche de surprise. Avant que je ne puisse m’en prendre à l’un des malheureux piétons à portée de main, Brooke m’attrape par le coude et me traîne le long de la passerelle. Il me faut un moment avant de retrouver mon équilibre.

    La panique s’empare de moi alors que je m’efforce de rester debout.

    — Qu’est-ce que tu racontes ?

    Ma colocataire roule des yeux et pousse un long soupir de souffrance.

    — Je parle du coup de cœur secret que tu as pour Easton.

    Elle me tire vers elle avant de lâcher sa prochaine bombe.

    — Celui que tu ressens depuis des années.

    Je secoue la tête en signe de protestation silencieuse.

    Avant que je puisse nier ses affirmations, elle continue :

    — Tu peux essayer de me tromper autant que tu veux, mais ne te mens pas à toi-même. Depuis que je te connais, tu as toujours eu un faible pour ce garçon. Et je ne peux pas vraiment t’en vouloir. Easton est magnifique avec ses cheveux épais et châtains. Le nombre de fois où j’ai eu envie d’y glisser les doigts !

    Un regard lointain s’installe dans ses yeux et elle fixe dans le vide avant de se racler brusquement la gorge.

    — Peu importe, ce que j’essaie de dire, c’est que je comprends. Le problème, c’est que tu refuses de passer à l’action. La meilleure chose à faire est de passer à autre chose. Et Ryder pourrait t’aider. Ce n’est pas comme si je te disais d’épouser ce mec. Je te dis juste de sortir avec lui et de passer du bon temps.

    Même si elle a raison et que je devrais avouer la vérité, je marmonne :

    — Je ne craque pas pour Easton. Nous sommes juste amis. C’est tout.

    Il est difficile d’admettre la vérité, même à soi-même, quand on a passé des années à étouffer ses sentiments et à faire comme si elles n’existaient pas.

    Brooke me lance un regard débordant de pitié.

    — Oh, Sash ! C’est tellement triste.

    Mes épaules s’affaissent sous le poids de sa déception.

    Secrètement, je ne peux m’empêcher d’être d’accord. C’est triste. Pathétique, même.

    — Pourquoi ne pas lui dire ce que tu ressens ?

    Elle est vraiment folle ou quoi ?

    — Et ruiner notre amitié ?

    Je me lance avant de pouvoir m’arrêter :

    — Impossible. En plus, il ne me voit pas comme ça.

    Il ne l’a jamais fait.

    — Comment tu le sais ? Tu lui as déjà demandé ?

    — Bien sûr que non, dis-je dans un murmure, cherchant désespérément à changer de sujet. Easton me voit seulement comme une amie. Sa meilleure amie. Et j’adore l’avoir dans ma vie. Je ne ferais jamais rien qui puisse compromettre notre relation.

    Au moment où elle ouvre la bouche pour me bombarder d’autres questions, un bras musclé se jette sur mes épaules et je me retrouve hissée contre un corps musclé. Avant même que son odeur masculine n’inonde mes sens, je sais exactement contre qui je suis plaquée. Et oui… il me faut réunir tout mon sang-froid pour résister à l’envie

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